Équipe de france féminine 2009 : Effectif et programme

ÉQUIPE DE FRANCE FÉMININE 2009

□ L'EFFECTIF : MAJ 25/05/09

Élodie BERTAL [1m92, 1984, Intérieure] ESB Villeneuve d'Ascq
Jennifer DIGBEU [1m90, 1987, Ailière] Bourges Basket
Céline DUMERC [1m69, 1982, Meneuse] UMMC Ekaterinbourg (Russie)
Élodie GODIN [1m90, 1985, Intérieure] Cras Basket Taranto (Italie)
Émilie GOMIS [1m80, 1983, Arrière] ESB Villeneuve d'Ascq
Sandrine GRUDA [1m95, 1987, Intérieure] UMMC Ekaterinbourg (Russie)
Emmanuelle HERMOUET [1m83, 1979, Ailière] Toulouse Métropole Basket (NF1) Réintègre le groupe après avoir disputé le Final Four NF1
Pauline KRAWCZYK [1m83, 1985, Ailière] Lattes Montpellier BA
Anaël LARDY [1m70, 1987, Meneuse] Bourges Basket
Florence LEPRON [1m82, 1985, Meneuse] Tarbes GB
Cathy MELAIN [1m83, 1974, Arrière] Retraite
Endéné MIYEM [1m88, 1988, Intérieure] Bourges Basket
Emmeline NDONGUE [1m92, 1983, Intérieure] Bourges Basket
Yacine SENE [1m81, 1982, Ailière] USO Mondeville
Isabelle YACOUBOU-DEHOUI [1m90, 1986, Intérieure] Tarbes GB

Joueuses non retenues ou blessées :
Marielle AMANT [1m90, 1989, Intérieure] Arras Pays d'Artois
Clémence BEIKES [1m78, 1983, Arrière] Union Hainaut Basket
Aurélie BONNAN [1m87, 1983, Intérieure] Lattes Montpellier BA
Sandra DIJON-GERARDIN [1m95, 1976, Intérieure] SK Cesis (Lettonie)
Émilie DUVIVIER [1m68, 1984, Meneuse] Challes-les-Eaux Basket
Pauline JANNAULT [1m92, 1987, Ailière] Reims Basket Féminin
Caroline KOECHLIN-AUBERT [1m68, 1980, Meneuse] USO Mondeville Quitte le groupe après les 3 matches contre la Grèce
Anne-Sophie PAGNIER [1m80, 1987, Ailière] COB Calais
Fatimatou SACKO [1m85, 1985, Intérieure] Tarbes GB Quitte le groupe après les 3 matches contre la Grèce
Paoline SALAGNAC [1m76, 1984, Arrière] Bourges Basket
Gaëlle SKRELA [1m77, 1983, Arrière] Lattes Montpellier BA
Doriane TAHANE [1m92, 1989, Intérieure] Nantes Rezé Basket 44
Diandra TCHATCHOUANG [1m87, 1991, Ailière] Centre Fédéral (NF1)
Allison VERNEREY [1m91, 1991, Intérieure] Strasbourg Illkirch Graffenstaden (NF1)


□ LE PROGRAMME :

► Stage à Monaco (France) du 02 Janvier au 12 Janvier 2009

► Stage à Bourges (France) du 04 Mai au 15 Mai 2009

► Stage à Lyon (France) du 18 Mai au 24 Mai 2009
22 Mai à 20h00 : à Bourg-en-Bresse : France - Grèce (83-47)
23 Mai à 20h00 : à Saint-Étienne : France - Grèce (62-52)
24 Mai à 17h00 : à Lyon : France - Grèce (52-50)

► Stage et tournoi Euro Essonne à Evry (France) du 25 Mai au 31 Mai 2009
29 Mai à 20h30 : France - Hongrie
30 Mai à 20h30 : France - République-Tchèque
31 Mai à 15h00 : France - Australie

► Stage (Lettonie) du 04 Juin au 06 Juin 2009

► Championnat d'Europe à Riga (Lettonie) du 07 Juin au 20 Juin 2009
07 Juin à 20h30 : Match de poule [Groupe D] : à Valmiera : Italie - France
08 Juin à 20h15 : Match de poule [Groupe D] : à Valmiera : France - Biélorussie
09 Juin à 18h00 : Match de poule [Groupe D] : à Valmiera : Israël - France
12 Juin : Huitièmes de finale
14 Juin : Huitièmes de finale
16 Juin : Huitièmes de finale
17 Juin : Quarts de finale
18 Juin : Quarts de finale
19 Juin : Demi-finales
20 Juin : Finale

FRANCE 83-47 GRÈCE
(18-14, 23-9, 23-19, 19-5)
Préparation Eurobasket 2009 - Match #1
Bourg-en-Bresse - Ven 22 Mai - 20h00

FRANCE : Yacoubou (13), *Melain (2), *Gruda (20), *Miyem (2), *Dumerc (7), *Gomis (12), Sene, Godin (10), Lardy (5), Sackco (3), Krawczyk (9), Lepron. Entraîneur : P. Vincent.
GRÈCE : *Kalentzou (16), Spatharou, Dimitianu (4), *Chatzinikolaou (4), *Kaltsidou (16), *Papamichail (3), Limoura, Sotiriou, *Kosma (2), Stamati, Vlachou (2). Entraîneur : C. Parisis.


http://www.basketfrance.com/_fbs/0809/pdf/EDF_1.pdf





Les françaises déroulent
Dans une salle de Bourg-en-Bresse archi-comble, l’équipe dearchi-comble, l’équipe de France a remporté aisément contre la Grèce (83-47) son premier match de préparationà l’Euro en Lettonie (7-20 juin). Un adversaire qu’elle retrouvera samedi soir à Saint-Étienne et dimanche à Lyon. Pierre Vincent, l’entraîneur tricolore, ramenait le succès des siennes à sa juste valeur : « Il y avait une vraie différence athlétique entre les deux équipes. Physiquement, les Grecques sont assez faibles, d’autant qu’il leur manque leur meilleure joueuse (Malthsi). Mais, pour nous non plus, ça n’était pas simple, car nous n’avions que trois entraînements en commun. » Dans le premier quart, Gruda, Miyem et Yacoubou installaient la domination des Françaises sous les panneaux (47 rebonds à 26 au final). Les Hellènes en étaient réduites à des tirs de loin (41-23, 20e). Et la troupe de Kostas Missas,accablée par les fautes, s’écroulait dans le dernier quart (19-5). Élodie Godinsavourait cette entame victorieuse : « Comme nous n’avons que très peu de préparation, il faut vite s’adapter et jouer ensemble. »


Un début en fanfare
Au delà d'enregistrer une large victoire (83-47) face à la Grèce, ce premier match de préparation aura permis à l’Equipe de France de répéter ses gammes dans une salle de la JL Bourg Basket remplie jusqu’aux cintres. Une rencontre marqué par le retour en bleu de Cathy Melain et la première sélection d'Anaël Lardy. Demain, les Françaises retrouveront les Grecques à Saint Etienne pour un deuxième match amical.
La mise en route tricolore n’aura pas été très longue. Pour leur premier match de préparation, les Françaises n’ont eu réellement besoin que d’un quart-temps pour prendre la mesure des Grecques. Bien servies dans la raquette, Sandrine Gruda d’abord et Isabelle Yacoubou-Dehoui dans un autre style font parler leur adresse (18-14).
Ensuite l’agressivité défensive des joueuses de Pierre Vincent permettent aux Bleues de produire du jeu rapide et d’ainsi creuser l’écart grâce notamment à la vitesse d’Emilie Gomis. La future berruyère, Stliana Katlisou tente de sonner la révolte mais rien n’y fait, les Bleues portent même leur avance à 20 points (39-19, 17’). Les rotations tricolores se multiplient, Anaël Lardy honore ainsi sa première sélection.
La pause n’a rien changé. L’adresse à trois-points de Pauline Krawczyk et de Céline Dumerc font merveille pendant que l’agressivité d’Emilie Gomis et d’Elodie Godin sèment le trouble dans la défense hellène. Avec plus de 20 points d’avance au tableau d’affichage (62-39), la France déroule en attaque mais semble parfois s’oublier en défense. Les Grecques en profitent mais restent bien impuissantes face à la démonstration de force des Bleues.
Lors du dernier acte, le technicien tricolore effectue toujours de nombreux changements, ce qui permet à Florence Lepron et ses partenaires de maintenir le rythme jusqu’au bout. La France remporte facilement (83 à 47) son premier match de préparation face à la Grèce. Demain, les joueuses de Costas Parisis voudront certainement montré un autre visage au public lyonnais.



Élodie Godin (Intérieure de l’Equipe de France) : « Il est toujours important de gagner un match mais c’est vrai que de bien débuter sa préparation c’est important aussi. Ce soir dans cette salle pleine c’était bien pour nous de se sentir soutenues. »

Pierre Vincent (Entraîneur de l’Equipe de France) : « Il y a une vrai différence athlétique entre les deux équipes. Les Grecques jouent très bien au basket mais elles n’ont pas pu répondre au défi physique et en plus il leur manque leur meilleure joueuse, Evanthia Maltsi. Ce soir on a beaucoup d’infos à digérer. Nous avons eu quelques soucis sur différentes situations notamment le pick n’roll. Demain on tentera de résoudre ce problème. »

FRANCE 62-52 GRÈCE
(24-4, 15-5, 16-19, 7-24)
Préparation Eurobasket 2009 - Match #2
Saint-Étienne - Sam 23 Mai - 20h00

FRANCE : Aubert, *Gruda (15), *Dumerc (2), Digbeu (, *Gomis (4), *Sene (2), Godin (9), *Ndongue (9), Bertal (2), Sacko (3), Krawczyk (3), Lepron (5). Entraîneur : P. Vincent.
GRÈCE : *Kalentzou (6), Spatharou, *Dimitrakou (9), *Chatzinikolaou (6), *Kaltsidou (13), Papamichail (11), Limoura, Sotiriou (7), Kosma, Stamati, *Vlachou. Entraîneur : C. Parisis.


http://www.basketfrance.com/_fbs/0809/pdf/EDF_2.pdf





Les Bleues en clair obscur
La préparation pour l’Euro letton (7-20 juin) se poursuit sans véritable accroc. Comme la veille, les Bleues ont disposé hier d’une faible équipe de Grèce qui a attendu 7minutes avant d’inscrire son premier point et en comptait 30 de retard à la mi-temps (39-9). Seul point noir : ce qui avait si bien fonctionné en première période n’allait pas rencontrer le même
succès en seconde, en particulier lors d’un dernier quart-temps entaché par les balles perdues. « C’est une situation que l’on risque de retrouver à l’Euro, soulignait le coach Pierre Vincent, peu satisfait de cette fin de match. C’était bien de voir comment l’équipe allait réagir. Même si l’on manque de temps, on va essayer de trouver des solutions. » Les deux équipes se retrouveront dimanche après-midi.


La France aux deux visages
Pour son deuxième match en deux jours face à la Grèce, l’Equipe de France féminine a montré deux visages. Après avoir déroulé son jeu en première mi-temps, la France s'est heurtée à quelques difficultés en deuxième période. Victoire 62-52. Difficile dans ces conditions de réellement s’évaluer mais cela offre quelques pistes de travail. Demain à Lyon, la France et la Grèce se retrouveront pour une troisième et dernière fois.
Avec un triste 9% de réussite à la mi-temps, l’Equipe de Grèce n’a jamais trouvé la solution face à la France. Outrageusement dominatrices dans tous les secteurs du jeu les Bleues ne tardent pas à plier le match. Sandrine Gruda se régale en attaque et guide ses partenaires dans un match à sens unique.
Il faut attendre 7 minutes de jeu pour voir le premier point grec sur un lancer de Dimitra Kalentzou (18-2). Et deux minutes de plus pour voir le premier panier en jeu, il est l’œuvre de Plagia Papamichail. Pierre Vincent multiplie les changements, et à l’image d’Élodie Godin les Tricolores se montrent appliquées. La France déroule (39-9, 20’).
Au retour des vestiaires, c’est une nouvelle fois l’ailière Stiliani Kaltsidou qui tente de relancer son équipe en inscrivant cinq points de suite mais en face Sandrine Gruda et ses partenaires ne ralentissent le rythme. L’écart est toujours conséquent (54-24, 28’).
Le dernier quart est loin d'être une simple formalité pour les Tricoleres qui perdent beaucoup de ballons. Les Françaises ne parviennent plus à développer son jeu et son avance fond comme neige au soleil. La France l’emporte tout de même sans trop de frayeur (62-52). Aujourd'hui, Pierre Vincent a pu faire tourner son effectif mais il est difficile dans ces conditions d’évaluer le véritable niveau de son équipe à 15 jours de l’Euro.



Florence Lepron (Meneuse de l’Equipe de France) : "Après une première mi-temps exceptionnelle, nous avons connu beaucoup plus de diffucltés. Ce sont des choses qui peuvent arriver. On aurait dû s'adapter lorsque la Grèce a commencé à mettre des coups, mais cela n'a pas vraiment été le cas ce soir. Dès qu'elles ont joué, nous ne savions pas trop quoi faire. Notre manque de préparation a certainement pesé à certains moments. Il faut continuer à travailler."

Pierre Vincent (Entraîneur de l’Equipe de France) : "Cela a été un match à deux vistesses, une équipe à deux vitesses aussi. D'un côté on a des joueuses expérimentés et de l'autre de jeunes joueuses. Ces dernières se retrouvent en difficulté dès que l'adversaire hausse le ton. On laisse passer des choses faciles, on perd la balle et plus on perd la balle, plus on doute. Ce soir, on a eu des problèmes, c'est exactement ce que l'on avait besoin pour continuer à travailler."

FRANCE 52-50 GRÈCE
(16-16, 15-17, 7-9, 16-
Préparation Eurobasket 2009 - Match #3
Lyon - Dim 24 Mai - 17h00

FRANCE : Yacoubou (6), *Melain (5), Miyem (6), *Dumerc (3), Digbeu (2), *Gomis (6), *Godin (, *Ndongue (6), Lardy (5), Krawczyk (4), Lepron (3). Entraîneur : P. Vincent.
GRÈCE : *Kalentzou (10), Spatharou, Dimitrakou (7), *Chatzinikolaou (2), *Kaltsidou (18), *Papamichail (10), Limoura, *Sotiriou (3), Kosma, Stamati, Vlachou. Entraîneur : C. Parisis.


http://www.basketfrance.com/_fbs/0809/pdf/EDF_3.pdf





Toujours en rodage
Les Bleues luttent contre le temps pour mettre en place un groupe mis à rude épreuve par la Grèce.
C’était un bon match de travail, avec ce qu’il fallait de filouteries grecques, d’intensité physique et de frictions, et en prime, une lutte acharnée pour la gagne. Les Bleues, qui avaient jusque-là assez facilement disposé des Grecques lors des deux premiers matches (+ 36 et + 10), sont tombées sur un os hier à Lyon, et ça leur faisait du bien. Longtemps menées, elles sont revenues dans le sprint final en mettant la balle à l’intérieur, en trouvant l’activité de Ndongue et Godin et aussi leur... troisième panier primé du match, pour déborder la Grèce dans les vingt dernières secondes (54-50). Ouf ? Oui, si on considère que le résultat importe plus que la manière. Mais attention, les Grecques ne sont pas une nation du top européen – elles avaient quitté l’Euro 2007 sans y gagner un seul match – et il leur manquait en plus deux de leurs meilleures scoreuses, Kostaki et Maltsi, ainsi que deux intérieures pour mieux ancrer leur jeu, Soulis et Sarekgou. Alors, oui c’est plutôt rassurant de les battre, mais ce fut très laborieux, d’autant que Pierre Vincent avait choisi de laisser Sandrine Gruda au repos sur le banc.
Pourtant, alors qu’il faisait 32°C dehors, dans l’étuve de la salle Mado-Bonnet, délicieux gymnase en tôle ondulée, la France a progressé dans l’apprentissage de la mise en place de son jeu, aiguillonnée par l’urgence d’une préparation courte et l’imminence de l’Euro (7-20 juin). Ainsi, la jeune meneuse Anaël Lardy est en plein processus de découverte d’un groupe France qui a signifié hier à Caroline Aubert et Fatimatou Sacko qu’elles quittaient l’aventure. « On a eu du mal à se mettre dedans, on a joué un peu à l’envers. Mais quand on commence à trouver les intérieures et à poser un peu le jeu, on contrôle mieux et on repasse devant », analysait-elle,comme une direction de sa future mission. Oui, cette France très armée sous le cercle (Gruda, Yacoubou, Ndongue, Godin, Miyem) va s’orienter vers l’intérieur. Et ce sera un des angles majeurs dans la mise en place de son collectif. Comme le travail sur l’attaque des zones qui ne vont pas manquer de fleurir sur son chemin. Car, portant en cela le lourd héritage de ses devancières, cette équipe, qui n’a inscrit hier que trois paniers primés, manque toujours singulièrement de menaces fiables sur le tir extérieur. Et même si elle va voir débarquer aujourd’hui à Paris Emmanuelle Hermouet qui, avec Toulouse, vient de terminer troisième du Final Four de NF 1, ça ne résoudra pas tous ses problèmes. Mais il est vrai qu’après « trois entraînements et demi », elle est encore en rodage. « On est dans l’urgence. Mais j’ai aimé l’évolution des comportements, notait le coach Pierre Vincent. On amis en place des intentions de jeu. Mais il faut du temps pour digérer le collectif offensif et y trouver sa place. » Et il faudra encore de l’estomac pour digérer la Hongrie, la République-Tchèque et l’Australie au menu des Bleues le week-end prochain à l’Agora d’Évry.


Une victoire longue à se dessiner
Le troisième match entre la France et la Grèce a contrairement aux deux autres confrontations une longue lutte acharnée. Indécis jusqu'au bout, les Françaises ont finalement en emporter le morceau 54 à 50. Ce soir la délégation tricolore prendra la direction d'Evry pour y effectuer son prochain stage.
Pour ce troisième match, les Grecques se montrent agressives d’entrée et cela pose quelques problèmes à Emmeline Ndongue et ses partenaires. Personne ne parvient véritablement à prendre le contrôle du jeu. Cathy Melain répondant coup pour coup à Zoi Dimitrakou. Le premier quart se termine sur un score de parité (16-16) après un nombre important de lancers francs.
Le match reste équilibré, maladroites les Bleues ne parviennent à prendre l’ascendant sur leur adversaire. Endéné Miyem donne cinq points aux Tricolores avant que sa future partenaires de club Sitialini Kaltisiou ne réalise un véritable show en inscrivant sept points de suite. La Grèce mène alors 25-28. En trouvant à plusieurs reprises Isabelle Yacoubou dans la raquette les Bleues restent au contact de leur adversaire (33-31, 20’).
De retour dans une salle où la chaleur est étouffante, les deux équipes se livrent une bataille toujours aussi acharnée. Le score évolue peu (37-35, 25’) et les pertes de balles se multiplient. Les Françaises cherchent leurs intérieures mais Elodie Godin et Emmeline Ndongue ne trouvent pas la faille dans la défense toujours aussi agressive de leurs adversaires. Les Grecques finissent par faire un mini break en trouvant par deux fois Pelagia Papamichail dans la peinture (42-38, 29’).
C’est la jeune Anaël Lardy qui redonne des couleurs aux tricolores en se faufilant de fois de suite au milieu de la défense grecque. La France n’a plus que deux points de retard (44-42). Le public se réveille mais les Grecques ne cèdent pas. En marquant cinq points de suite, Emmeline Ndongue permet aux Bleues de prendre un maigre avantage 47-46 (37’). Les Grecques ne lâchent pas, il faut un joli trois-points de Céline Dumerc pour les faire définitivement plier. Elodie Godin ajoute deux nouveaux points et la France comptent quatre longueurs d'avance (54-50) à 23 secondes de la fin. Le score ne bougera plus.

Bravo à l'équipe de France pour ce superbe titre. On sent que toutes les joueuses forment un vrai groupe et jouent en vrai équipe autour du nouveau joyau français Sandrine Gruda et du leadership de Céline Dumerc. Cathy Melain arrête vraiment sur une super saison, elle a tout gagné à part l'Euroleague (pipée par les clubs russes et leur contingent de joueuses étrangères). Je ne vois personne qui peut remplacer une Cathy à part peut être un retour de Le Dréan.

Quelques bémols quand même à souligner:
1) J'ai trouvé le niveau général collectif assez faible, et je pense que le fossé est en train de se creuser avec les équipes américaines et australiennes
2) Un jeu trop contrôlé et trop tourné vers l'aspect défensif (parfaitement symbolisé par le jeu de l'équipe de France). Plus aucune folie et plus aucun spectacle dans le jeu. A part l'Espagne qui elle a joué comme d'habitude à 100 à l'heure, avec un jeu très séduisant, dommage qu'il leur manque un point d'impact à l'intérieur.
3) L'absence de vrais stars shooteuses, qui peuvent prendre feu en un clin d'oeil, et prendre le match à leur compte à n'importe quel moment, à part Maltsi (qui mérite amplement son titre de MVP), Valdemoro (en fin de parcours) ou Jekasbone

Au niveau de l'équipe de France, le même mal récurrent l'adresse catastrophique. Ca doit venir de la politique fédérale, car c'est le même problème chez les garçons. D'ailleurs la seule vraie shooteuse (avec une vraie gestuelle de tir), Manu Hermouet, est une des rares joueuses qui n'est pas passé par l'Insep.
Il ne faut pas oublier que l'adresse et le shoot sont la base du basket. En outre c'est quand même assez horrible de regarder des matchs où aucun shoot même ouvert ne rentre (surtout pour les non connaisseurs). Ca ne donne vraiment pas envie de regarder des matchs ou de se mettre au basket pour des néophytes.
Il faut arrêter en France de ne voir que par les qualités physiques et de ne baser nos sélections de jeunes que sur cet aspect là. Un joueur physiquement au dessus de lot au niveau jeune, va être tellement dominant de par ses qualités physiques, qu'il ne va pas chercher à développer d'autres aspects de son jeu. Il faut absolument que la politique de formation mette le maximum d'effort sur les shoots et la gestuelle du shoot (lacune terrible quand on regarde les joueuses de l'EDF). cette gestuelle doit s'apprendre et se maîtriser très tôt, fin minime, début cadet.

Au niveau du coaching de Pierre Vincent envers Isa Yacaoubou, je l'ai trouvé incompréhensible. Elle rentrait un peu au premier quart temps, était souvent très efficace durant ses rares minutes de jeu, puis après plus rien jusqu'au dernier quart temps, où elle ne rentrait que 2 min. Dire qu'elle manque d'endurance et qu'elle ne peut tenir qu'une dizaine de minutes, c'est quand même énorme, quand on a vu le temps de jeu et l'efficacité qu'elle a eu tout au long de la saison régulière avec le résultat qu'on sait.
J'ai trouvé également inadmissibles les innombrables critiques très dures de ce coach envers Isa. On aurait dit qu'il voulait la casser ou la faire douter mentalement. Peut être que Pierre Vincent n'a pas accepté le refus d'Isa de rejoindre Bourges, malgré le forcing qui a été fait pour la récupérer. En tout cas elle a montré de très bonnes choses sur les très courtes séquences qu'elle a eues, notamment au niveau de sa puissance physique (qui n'a pas d'équivalent en Europe), de son autorité au rebond, et du point de fixation qu'elle représente dans la raquette. Je pense qu'elle a fait le meilleur choix possible en restant à Tarbes l'an prochain, dans une équipe où elle affirmera encore plus son leadership, et entourée d'un staff qui a confiance en elle. Elle pourra encore plus travailler pour s'améliorer et gagner en régularité au shoot et lancers francs (même si elle a déjà un bon petit shoot à 4 -5 m).

Sandrine Gruda est vraiment l'une des toutes meilleures intérieures d'Europe (à 21 ans à peine), son parcours et son jeu me rappellent ceux d'Ann Wauters.
Céline Dumerc est une vraie battante et la véritable leader de cette équipe.
L'éternelle Cathy Melain est irremplaçable et aura vraiment tout gagné cette année (à part l'Euroleague). Qui pourra la remplacer, à par un retour de Sandra Le Drean, je ne vois pas.

Au niveau commentaires, j'ai trouvé Laurent Buffard très critique et très amer envers les Russes (joueuses et staff). On aurait dit qu'il n'avait pas digéré son éviction d'Ekaterimbourg. Il faudrait peut être amener un peu plus de jovialité, pourquoi ne pas demander à une ancienne joueuse style Yannick Souvré de prendre le micro?